CAILLAUD Elias 

SANDLARZ Mathilde 

 

La fuite 

 

Durée : 5-6 minutes 

 

Notre production portera sur les objets qu’emportent des populations fuyant une zone de conflit. Il s’agira d’étudier de manière comparative différentes temporalités : la Seconde Guerre Mondiale et un conflit plus contemporain à travers l’exil des populations. Cette production nous permettra d’avoir une réflexion plus large sur la mémoire du conflit. 

 

Note d’intention : 

 

Notre production sera uniquement photographique et audio. 

Nous prendrons comme point de départ des photographies d’archive des objets emportés par les populations civiles en fuite ou interpellées (exemple : contenu des valises de déportés) de la période 39-45 auxquelles nous joindrons des lectures de témoignages (écrits ou audio). 

La seconde partie de notre production sera plus contemporaine : il s’agira d’utiliser des photographies concernant des conflits actuels (ex : le récent reportage photo sur les jouets emportés par des enfants Rohingyas lors de leur fuite ou bien le conflit Syrien). 

Il n’y aura donc pas de personnages en particulier mais plutôt une multitude représentative. 

Notre intérêt est dans l’analyse du choix : à un moment crucial, qu’emporte-t-on ? En fonction de l’âge, du statut social etc. 

L’absence d’objets peut être toute aussi révélatrice 

Ex : le reportage photographique d’Amnesty International sur les migrants de méditerranée et leur dépouillement au fur et à mesure de leur parcours jusqu’à ce qu’il ne leur reste que le corps. 

La question de la mémoire étant dans tous les discours, surtout concernant la Seconde Guerre Mondiale “ne jamais oublier”, il s’agirait d’analyser s’il y a eu changement dans les actions de fuite ou si cet enjeu mémoriel oblitère celui de la mémoire qui se construit actuellement. 

La réalisation sera sobre, fond noir, défilement de photographies et lecture de textes les expliquant. Si nous trouvons des vidéos pouvant encadrer le sujet nous les inclurons. 

 

Pré-planning : 

Notre calendrier suivra un temps de recherche de documents (environs 1 mois), puis de montage de ces documents, d’enregistrement de récits et si possible de témoignages. 

 

N’ayant pas encore commencé nos recherches, ce planning est provisoire et tend à être modifié.